IL FAUT TOUCHER LES OBJETS, MANGER, PARLER, MARCHER AVEC AMOUR
"Bien que nous ayons cette influence sur les objets, la question la plus importante c'est l'influence exercée sur nous-mêmes par nos gestes. Lorsque nous nous comportons brusquement, nous émettons des ondes désharmonieuses. Ces ondes doivent revenir sur nous ; c'est la loi. Étant donné que vous avez donné un sentiment hostile à un objet, celui-ci vous le renvoie et vous êtes perturbé à cause du fait que vous avez agi avec trop de rapidité et de brusquerie, que vous avez déplacé un objet avec fracas. Toute la journée vous êtes un peu nerveux, troublé, irrité. Il n'aurait pas fallu agir ainsi. Il faut toucher les objets, manger, parler, marcher avec amour. Que de fois déjà je vous ai montré de quelle façon je touche attentivement toutes choses. Vous ne le remarquez pas. Je le fais pourtant exprès pour que tous le voient ; mais vous ne voyez pas." Conf. inédite du 18 août 1960
Tous les êtres sont obligés de s'approcher et de s'éloigner du centre
"…la vie est tissée de faits apparemment sans importance. Tous les êtres sont obligés de s'approcher et de s'éloigner du centre. Il y a ceux qui se sont chauffés et qui s'en vont vers la périphérie, il y a ceux qui se sont refroidis et qui reviennent vers le foyer, vers le soleil. Le soleil est une énorme marmite. Ses ondes de chaleur et ses rayons de lumière s'en vont très loin dans l'espace et certains d'entre eux atteignent des planètes lointaines, tandis que d'autres touchent la terre, Mars ou Jupiter, où ils déposent ce qu'ils apportent. Puis, ternes, froids, dépouillés de leur vitalité et de leur lumière, ils retournent au soleil. Là, ils se rechargent et repartent en mission. Vous ne les voyez pas sur leur chemin de retour au soleil, parce qu'ils empruntent un autre parcours. Partout se voient des reflets de ce qui se passe dans l'univers. Dans l'homme, par exemple, la circulation sanguine est pareille à la circulation de la lumière dans le système solaire. Qui cherche le centre, le soleil, se lève tôt le matin et il reçoit cette vie et cette chaleur dont nous bénéficions tous en ce moment."
"L'attention ne peut se comprendre que par l'attention. Pour connaître les vibrations des entités célestes, il faut intensifier ses propres vibrations afin de les mettre en harmonie avec les leurs ; il faut trouver quelle est leur longueur d'ondes. L'homme ne connaît une chose que lorsqu'il réussit à se synchroniser avec elle, à s'identifier à elle. La connaissance, c'est un ajustement, une fusion avec quelque chose, et cela n'est possible que par l'attention. La connaissance dépend de votre effort d'ajustement, d'adaptation.
Donc, pour connaître l'attention ou la vigilance, il faut développer l'une ou l'autre. Sans attention on ne peut savoir ce qu'est l'attention. Cette vertu ne se développe que par elle-même. On manque d'attention parce qu'on n'a jamais utilisé cette méthode pour résoudre les problèmes rencontrés tous les jours. Vous trouvez que c'est enfantin, n'est-ce pas ? Pas du tout ; rien n'est plus scientifique. Il ne suffit pas d'embrasser une fille pour la connaître. Adam, pour connaître Eve, s'est mis à la longueur d'ondes, il a essayé de vibrer, de sentir, de vivre comme elle. Si l'on veut connaître un Maître, les Anges, les Grands Êtres, les entités célestes, ou Dieu, il n'y a pas d'autre méthode que d'augmenter et d'élever ses vibrations jusqu'à ce qu'elles se fusionnent avec les leurs. Croire qu'on connaît quelqu'un ou quelque chose parce qu'on l'a vu, c'est une illusion." Conf. inédite 26 août 1961
"Jamais on ne peut créer et établir l'harmonie en voulant imposer à la collectivité ses idées ou ses goûts personnels. Ce n'est pas un moyen d'obtenir un état collectif. Le seul moyen, je le répète, c'est que chacun, en soi-même, établisse la paix. Si chacun a trouvé le calme et réussit à être lui-même dans un état d'harmonie intérieure, sans avoir extérieurement rien exigé, alors toute la collectivité se trouvera dans l'harmonie." Conf. inédite 01 avril 1947
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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