Michel Duchesneau

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Issu de l’Université de Montréal avec un baccalauréat ès Science (mathématiques) et une maîtrise ès arts (enseignement des mathématiques), Michel Duchesneau a enseigné pendant 35 ans au secondaire en alternant les mathématiques et la micro-informatique. Il a aussi fait la formation des futurs enseignants en mathématique au centre pédagogique de Rabat au Maroc pendant deux ans. De plus, il a été chargé de cours hors campus pour l’université de Montréal dans le programme de formation des enseignants en informatique. Depuis sa retraite, il s’est engagé à plusieurs reprises comme superviseur de centre de scrutin et finalement comme adjoint au directeur de scrutin lors des élections fédérales.

Il a siégé de nombreuses années comme directeur puis vice-président au conseil d’administration de l’association Fraternité Blanche Universelle du Canada et des Éditions Prosveta. Il est actuellement responsable du groupe de Laval accueillant les membres de la fraternité de la région de Montréal. Il est père de trois enfants, adultes maintenant et de cinq petits-enfants.

« À la veille de notre départ pour deux ans de coopération à l’étranger, mon beau-frère nous a informés de son appartenance à la fraternité et nous a donné les noms de personnes qu’on pourra contacter au Maroc. Jocelyne (ma conjointe) et moi avons entretenu d’excellentes relations avec eux pendant ces deux années. La recherche consciente d’un maître spirituel ne faisait alors pas partie de mes préoccupations. Au retour, la découverte d’un groupe de la fraternité en pleine effervescence dont les membres dévoués manifestaient un enthousiasme étonnant m’a intrigué. Contrairement à l’enfant qui refuse de goûter aux épinards la première fois qu’on lui en présente, je suis allé vérifier leur motivation. Je naviguais entre l’impression de retrouver une chose égarée ou oubliée et les appréhensions face à un mouvement spirituel. Les premiers temps, j’avais l’impression d’avoir deux capitaines à bord. Celui qui surfait sur des acquis, l’observation et la débrouillardise et le nouveau, donnant le cap sur un nouvel horizon avec des outils de navigation et des repères nouveaux et apparemment plus sûrs.

L’amour que le Maître rayonnait ainsi que la limpidité et la cohérence de ses propos nourrissant son auditoire d’un enseignement si profond, ont fait fondre mes hésitations surtout lorsqu’il révélait la nature de l’âme et de l’esprit; ces dimensions de notre être qu’on néglige souvent par ignorance des qualités et vertus à développer, pour en saisir toute la richesse.

Voilà que les mots éternité, immensité, vérité, sagesse, haut idéal, amour divin, lumière envahissent mes pensées et donnent un sens à ma vie de petit débrouillard besogneux.
Il m’a fallu plusieurs années pour rassembler suffisamment de pièces du puzzle et saisir enfin un aperçu de l’ensemble du message tellement la richesse, la variété et la profondeur des sujets abordés par le Maître était vaste.

Chacun puise dans cet enseignement des éléments stimulants. Pour ma part, voici tout azimut certaines choses qui m’ont touché et guidé au quotidien :
- Savoir que la conscience du moment présent prépare un futur glorieux et pourtant…
- Conjuguer avec l’imparfait en nous et celui qu’on côtoie chaque jour en reconnaissant les vertus et qualités qui font de nous un fils de Dieu, et pourtant…
- Œuvrer pour la lumière au lieu de combattre les ténèbres parce qu’on se lie alors avec les forces et les entités qui les soutiennent, et pourtant…
- AMOUR, AMOUR, AMOUR. Il n’y a rien de plus efficace et pourtant …

… et pourtant que de manquements, d’amendements ainsi que de moments de paix, de pure joie et de grâce. L’idée que la victoire tienne dans la motivation qui nous pousse chaque jour à garder le cap sur l’idéal proposé par le Maître, m’aide continuellement. Il nous enseigne que : « La joie ne se trouve pas dans le fait d'acquérir mais dans le fait de marcher, d'avancer. Un philosophe disait que le bonheur est semblable à une boule qu'on pousse éternellement devant soi. La joie est cachée dans l'espoir, non dans la réalisation. »
Je me souviens encore de ce moment où j’ai demandé s’il y avait possibilité d’en faire plus pour la fraternité. La réponse ne s’est pas fait attendre et voilà plus de 35 ans de ma vie consacrés à la réalisation d’un idéal collectif. J’ai réalisé qu’il n’y a pas mieux pour se faire brasser la routine et remettre au lendemain la procrastination. L’enseignement seul, c’est bien, à deux c’est mieux, mais en gang c’est tellement plus stimulant et efficace. Les exemples de sensibilité au monde invisible, de joie dans le travail collectif, de partage et de don de soi, de recherche sincère des frères et sœurs ainsi que l’amour manifesté pour tout ce qui est lumineux, rendent plus évident tout ce qui est perfectible en soi.

Je ne remercierai jamais assez ma conjointe, un ange, de m’avoir attendu avec respect au début et de son soutien indéfectible dans mes engagements et responsabilités depuis.
Si le hasard existait, je remercierais infiniment d’être inscrit sur la liste des gagnants de cette grande famille universelle, mais je préfère de loin assumer avec fierté dans ma destinée l’enseignement de ce Maître de la Lumière qu’est Omraam Mikhaël Aïvanhov. »