leMaitre1981Omraam Mikhaël Aïvanhov

Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) philosophe, pédagogue et maître spirituel d’origine bulgare, arrive en France en 1937 à la demande de son Maître, Peter Deunov. C’est dans ce nouveau pays qu’il donnera l’essentiel de son enseignement.
Il  est un «porteur de lumière», un être fraternel, accessible, enthousiaste et vivifiant. Un modèle. Sa vie témoigne d’une parfaite cohérence entre sa pensée, sa parole et ses actes.

Il donne plus de 5000 conférences, à travers lesquelles, il explore la nature humaine sous tous les plans : individuel, familial, social, spirituel et planétaire. Celui que ses disciples appellent Maître, terme oriental référant à la maîtrise personnelle et au talent pédagogique, nous dit :

«Ce que je souhaite par cet enseignement, c’est vous donner des notions sur la vie, sur vous-même, comment vous êtes construit, quelles relations vous avez avec l’univers tout entier, et quels échanges vous devez faire entre vous et l’univers qui est la Vie».

Aider l’être humain à retrouver sa dimension spirituelle (qu’il appelle sa nature supérieure ou divine), à se perfectionner, à se renforcer et à s’épanouir au cœur du monde où il se trouve, voilà son objectif prioritaire et constant.

Omraam Mikhaël Aïvanhov précise :

«Je me suis surtout efforcé d’éclairer un sujet : les deux natures de l’être humain, sa nature supérieure et sa nature inférieure, parce que c’est la clé qui permet de résoudre tous les problèmes».

Le travail intérieur, individuel, s’inscrit également dans une perspective plus large et universelle : il permet de développer la conscience que nous sommes tous citoyens du cosmos, membres de la grande famille humaine, la fraternité universelle, fils et filles d’un même principe cosmique. De plus, l’enseignement de Omraam Mikhaël Aïvanhov invite tous les êtres humains, sans distinction de couleur de peau, de nation, de religion, de race, à réaliser sur la terre entière une vie fraternelle et harmonieuse, pour le bien de tous et de chacun. Par son rayonnement, son exemple et son enseignement, Omraam Mikhaël Aïvanhov a ouvert à d’innombrables personnes le chemin de l’épanouissement intérieur.

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Le 31 janvier 1900, Omraam Mikhaël Aïvanhov naît à Serbtzi en Macédoine. Sa jeunesse se passe dans des conditions difficiles : la perte de son père, la pauvreté, l’instabilité et les guerres sont pour lui autant d’occasions de développer sa volonté, d’affiner sa conscience et sa spiritualité, ainsi que son désir d’être utile à toute l’humanité.

Le Maître à 11 ans,
avec sa mère et son petit frère

 

 

À dix-sept ans il rencontre à Varna le maître bulgare Peter Deunov qui a une influence définitive sur lui, dont celle de poursuivre ses études. C’est à l’université de Sofia qu’il obtient son diplôme universitaire, et qu’il devient professeur, puis directeur de collège. Parallèlement, il suit assidûment l’enseignement du Maître Peter Deunov qui est pour lui un champ infini d’explorations et d’expériences. Tout en demeurant volontairement discret et effacé dans la fraternité de Peter Deunov, il a pourtant une profonde influence spirituelle et humaine sur ses contemporains. En 1937, aux approches du deuxième conflit mondial, pressentant que les troubles politiques entraîneront l'interdiction de toute association de caractère spirituel en Bulgarie, Peter Deunov envoie son disciple Mikhaël Aïvanhov en France, pour préserver son enseignement, le propager et le développer.

FM_1937À partir de 1937, il travaille à faire connaître cet enseignement en France. Son rayonnement est intense et son influence touche les différentes sphères de la société. En dépit des difficultés et des épreuves, il demeure fidèle à sa mission et continue à donner, inconditionnellement, son attention et son amour à tous ceux qu’il rencontre. Poussé par ce désir (qui ne le quittera jamais) de contribuer à la création d’une humanité profondément fraternelle, il crée, dès 1948, de nombreuses fraternités, en France, en Suisse, en Belgique et dans plusieurs pays européens. En 1959, après avoir œuvré pendant plus de vingt ans à la tâche confiée par Peter Deunov, il part séjourner en Inde et y demeure une année. Il y rencontre le Mahavatar Nimcaroli Babaji, dont Yogananda avait dit que son rôle était, depuis longtemps, celui d’un guide pour les prophètes et les maîtres. Il reçoit, dans des circonstances sur lesquelles il est toujours demeuré très discret, le nom «Omraam». Jusqu’à cette époque, Frère Mikhaël avait refusé d’être appelé Maître par ses disciples. Il s’était toujours considéré lui-même comme un disciple de son propre maître, Peter Deunov. À la suite de ce voyage, tout était changé. Ses disciples, qui le suivaient déjà depuis 22 ans, insistaient pour lui témoigner le respect qui lui était dû et, finalement, il accepta qu’on l’appelle «Maître».

retour-des-indesUn vrai Maître, dit-il, est quelqu’un qui connaît la vérité, qui comprend parfaitement bien les lois et les principes de l’existence et les respecte. Il a aussi la volonté et la capacité de maîtriser son monde intérieur et d’utiliser cette maîtrise dans le seul but de «manifester toutes les qualités et les vertus de l’amour désintéressé.» Dans les années qui suivirent et jusqu’à son départ pour l’autre monde le 25 décembre 1986, Omraam Mikhaël Aïvanhov donna, toujours gratuitement, des milliers de conférences en France, et dans de très nombreux pays, dont le Canada.

Son enseignement a une envergure universelle et les méthodes qu’il préconise, répondent de plus en plus aux besoins actuels et aux problèmes posés par la vie quotidienne. Sa préoccupation constante a toujours été, comme il le disait lui-même, d’être utile à ses contemporains, de les aider à trouver en eux-mêmes les forces qui y ont été déposées par le Créateur, et de participer à la réalisation d’une famille planétaire profondément fraternelle, d’un âge d’or pour l’humanité.


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