La liberté telle qu'on la comprend n'existe pas
« La liberté telle qu'on la comprend n'existe pas. Si vous voulez vous libérer des ténèbres il faut travailler avec la lumière, parce que seule la lumière a les propriétés chimiques, ou physiques si vous préférez, de chasser les ténèbres, et quand vous êtes arrivé à vous lier à elle, elle ne vous quitte plus. Mais cet esclavage de la lumière est tout à fait souhaitable. Quand Jésus disait : « Venez auprès de moi, parce que mon joug est léger », c'est dans ce sens qu'il parlait. Parce qu'il est préférable d'être ligoté, dépendant de tout ce qui est lumineux et divin. Donc, comme vous ne pouvez pas vous libérer du Diable par vos propres forces, vous devez devenir dépendant du Seigneur, parce que seul le Seigneur a le pouvoir de vous libérer. Oui, mais à ce moment-là vous n'êtes plus libre, et tant mieux, c'est cela la liberté, la vraie : être le serviteur de Dieu, dépendre complètement de Lui, de sa sagesse, de sa beauté, de son amour, de son éternité. Il faut apprendre à se détacher de plus en plus pour s'attacher de plus en plus. Oui, se détacher pour s'attacher, ou s'attacher pour se détacher… »
« Il faut toujours se détacher, s'alléger, se libérer, et même se libérer de certaines occupations ou habitudes qui sont bonnes, mais qui ne sont pas les meilleures, car il faut toujours se diriger vers ce qui est le meilleur. Il n'y a rien de mauvais à voyager ou à aller dans les musées, au théâtre, au concert, mais même parmi les meilleures choses que l'on voit, il y en a de médiocres qui ne valent pas la peine, et c'est du temps perdu. Mais c'est une question très vaste sur laquelle il faut encore beaucoup parler pour que ce soit clair : le choix de tout ce qui est le meilleur. »
« Pour se libérer, certains ont laissé leur famille, leur travail, leurs amis; ils ont tout vendu, tout quitté et sont allés chercher le bonheur quelque part ailleurs dans un autre pays. Ils ne savaient pas que ce n'est pas ainsi qu'on se libère. Ils se sont libérés extérieurement mais ils ont oublié de faire un travail intérieur pour se libérer de certaines pensées, de certains désirs, et alors, où qu'ils aillent, ils ressentiront les mêmes insatisfactions. »
Chaque matière, aussi subtile soit-elle, a un poids
« Regardez les Anges, ils n'ont pas de volonté propre, ils sont des instruments dans les mains de Dieu, ils ne font jamais rien contre sa volonté. À la seconde même, ils agissent d'après la volonté de Dieu. Et quand je vous citais les paroles de Jésus: « Prenez mon joug, car il est léger », il y a une chose que je ne vous ai pas expliquée, c'est que le bien, la sagesse, la lumière, la bonté ont un poids. Mais ce poids est tellement léger, tellement souhaitable! Même les rayons du soleil ont un poids. Chaque matière, aussi subtile soit-elle, a un poids. Oui, même la matière primordiale, la plus proche de Dieu, a un certain poids et exerce une certaine pression. Ce dont on peut conclure que nulle part l'homme ne peut être indépendant parce que partout dans l'univers se manifestent des influences, des forces, des entités. Tout est peuplé, et quand vous sortez d'un domaine, vous entrez dans un autre dont vous devez subir les lois. Vous quittez un pays qui ne vous plaît pas, parce que les lois, les exigences sont telles et telles, mais vous entrez obligatoirement dans un autre pays qui a aussi ses lois, différentes ou même pires, que vous allez subir, et vous devrez vous acclimater, vous conformer. »
« Une fois qu'elles ont compris cette grande vérité, les créatures raisonnables acceptent de prendre le joug du Christ, le joug de la lumière afin de trouver la liberté qu'elles cherchent. Pour être libre, il faut se soumettre à la volonté divine. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov Oeuvres Complètes, Tome 17 - Connais-toi, toi-même.
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