Agnès Lejbowicz
Depuis 1957, Agnès Lejbowicz, ainsi que ses deux sœurs, Béatrice et Hélène, est membre de la Fraternité Blanche Universelle, dont le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) a été l’initiateur en France.
De 1968 à 1986, Béatrice (à droite) fut secrétaire du Maître. Préalabalement, elle avait fait, sur les conseils du Maître, des études de géographie qui furent couronnées par un Prix spécial de l'Université : elle avait mis au point une méthode facilitant la cartographie du paysage végétal. A partir de 1970, Hélène (au centre), après des études littéraires et une agrégation de grammaire, fut chargée par le Maître de la transcription écrite de ses conférences. Publiés par les Editions Prosveta, une centaine d’ouvrages répartis entre plusieurs collections sont actuellement disponibles. Leur traduction en plus de trente-deux langues permet une diffusion toujours plus large de la pensée du Maître.
Quant à Agnès, elle est agrégée et docteur en philosophie. Tout en enseignant cette discipline, elle s’est spécialisée dans l’étude des relations internationales et du droit international pour analyser du point de vue philosophique l’usage du terme fraternité dans les textes politico-juridiques. Parallèlement, responsable du groupe fraternel de Montpellier à 25 ans, de 1967 à 1995, elle est depuis 1985 secrétaire de la Fondation internationale PADME (Pour Aider au Développement et au Maintien de l'Enseignement), dont la création en Suisse a été demandée par le Maître à Jean-Claude Zeller.
Outre une thèse : Philosophie du droit international. L’impossible capture de l’humanité, Paris, PUF, 1999 (ouvrage pour lequel elle a obtenu une médaille du CNRS en 2000), Agnès Lejbowicz a publié une bonne dizaine d'articles dans différentes revues philosophiques. Un de ses derniers articles paru dans la revue Cités en 2005 et que certains ont qualifié de prémonitoire, avait pour titre : « Spectres du terrorisme : autour du concept de guerre civile mondialisée ».
Le Maître avait encouragé Agnès à parler publiquement de son Enseignement, ce qu’elle a fait en France : à Montpellier, Marseille, Saint-Etienne, Lyon, Paris, Rennes, Caen... ainsi qu’ à l'étranger : Lausanne, Bruxelles, Montréal, Toronto... Après le départ du Maître, elle refusa pendant vingt cinq ans toute intervention publique. Cependant, invitée depuis 2009 en Afrique (Bénin, Congo-Brazza, Togo, Gabon) dans le cadre de ses activités pour la Fondation PADME, elle a pris à nouveau la parole. Elle a aussi accepté en 2015 une invitation de la télévision bulgare, à Sofia, où elle a parlé du lien indestructible qui existe entre Omraam Mikhaël Aïvanhov et son Maître Peter Deunov. Egalement invitée à Varna dans le centre culturel Videlina, elle a choisi pour thème : Peter Deunov - Omraam Mikhaël Aïvanhov, continuité et permanence de la Révélation.