LA PAIX, un état de conscience supérieur
« Combien de gens travaillent actuellement pour la paix dans le monde ! Mais en réalité ils ne font rien pour que cette paix s’installe vraiment. Ils n’ont jamais pensé que c’est d’abord toutes les cellules de leur corps, toutes les particules de leur être physique et psychique qui doivent vivre d’après les lois de la paix et de l’harmonie afin d’émaner cette paix pour laquelle ils prétendent travailler. Pendant qu’ils écrivent sur la paix, qu’ils se réunissent pour parler de la paix, ils continuent à alimenter la guerre en eux, car ils sont sans cesse en train de lutter contre une chose ou une autre. Alors, quelle paix peuvent-ils apporter ? La paix, l’homme doit d’abord l’installer en lui-même, dans ses actes, ses sentiments, ses pensées. C’est à ce moment-là seulement qu’il travaille véritablement pour la paix. »
«C’est toujours par la suppression de quelque chose d’extérieur à lui, choses ou gens, que chacun croit pouvoir installer la paix dans le monde. Et c’est là qu’ils se trompent. Même si on supprime l’armée et les canons, le lendemain les humains auront inventé d’autres moyens de s’entretuer. La paix est un état intérieur et on ne l’obtiendra jamais en supprimant quoi que ce soit à l’extérieur. C’est au-dedans de soi d’abord qu’il faut supprimer les causes des guerres. La paix est un résultat, une conséquence, elle signifie que toutes les fonctions et les activités intérieures et extérieures de l’homme sont parfaitement équilibrées et harmonisées. Il faut donc connaître les moyens et les méthodes capables de produire la paix, et c’est toute une science. Cette paix profonde, inexprimable, est très difficile à obtenir parce qu’il faut pour cela la volonté, la patience, l’amour et un grand savoir. Lorsque l’homme commence à apprendre et à comprendre la nature et les propriétés de chaque élément, pensée, sentiment, désir, afin de ne jamais rien introduire en lui qui puisse troubler son harmonie intérieure, et enfin lorsqu’il réussit à éliminer de son organisme tout ce qui ne vibre pas à l’unisson, alors seulement il obtient la paix. La paix est le résultat d’une harmonie entre tous les éléments qui constituent l’homme : l’esprit, l’âme, l’intellect, le cœur, la volonté et le corps physique.»
Comment les étoiles nous apprennent la paix.
«La paix, la véritable paix, il est impossible de la perdre. Il peut se produire de temps en temps quelques agitations, mais ce ne sont que des mouvements superficiels : intérieurement, profondément, la paix est là. C’est comme l’océan dont la surface est toujours agitée par les vagues et l’écume, mais loin de la surface, dans les profondeurs, règne la paix. Quand vous êtes arrivé à introduire en vous la véritable paix, les bouleversements qui peuvent se produire à l’extérieur n’arrivent plus à vous troubler, vous vous sentez protégé comme dans une forteresse.»
«La paix s'installe seulement quand toutes les cellules se mettent à vibrer à l’unisson avec une idée sublime et désintéressée. C’est pourquoi les sages ont raison de dire que vous ne pouvez pas connaître la paix tant que vous n’introduisez pas dans vos cellules, dans tout votre être, des pensées d’amour, c’est-à-dire la miséricorde, la générosité, le pardon, l’abnégation. Seules ces pensées apportent la paix. Quand vous avez le désir d’accomplir la volonté de Dieu, c’est-à-dire de devenir un bienfaiteur de l’humanité, d’aimer tous les hommes, de les servir, de leur pardonner, cette idée fait vibrer à l’unisson toutes les particules de votre être et à ce moment-là vous pouvez goûter la paix. Travaillez donc longtemps sur cette idée d’aimer, de faire le bien, de tout pardonner…jusqu’à ce qu’elle devienne tellement puissante qu’elle imprègne toutes vos cellules, qui commenceront à vibrer à l’unisson avec elle. Alors la paix ne vous quittera plus.»
«Tous les pays doivent donc comprendre que le moment est venu de faire une unité beaucoup plus vaste, beaucoup plus large : tous les Etats de la terre doivent s’unir et cette unification comme dans l’organisme humain produira la santé, le bien-être, la force. L’humanité n’est pas encore arrivée à être bien portante : elle est malade, elle est cancéreuse, parce que la philosophie de la séparativité règne partout. Chacun tâche de travailler seulement pour son pays, pour sa famille, pour lui-même. Eh bien, cette tendance créera éternellement des complications et des guerres, car dans cette division il y aura toujours les intérêts des uns ou des autres qui seront lésés. Il faut maintenant simplifier les choses, arriver à convaincre les pays du monde entier que s’ils acceptent de s’unir, tous les humains vivront beaucoup mieux : personne ne manquera de rien, tous seront dans l’abondance, libres de voyager, de se rencontrer, de s’aimer, de se réjouir, de créer.»