L’origine remonte au début du XXe siècle
La Fraternité Blanche Universelle a été fondée en 1900 en Bulgarie par le Maître Peter Deunov (1864-1944).
Fils d'un pope orthodoxe, destiné à entrer lui-même dans le clergé, Peter Deunov fait des études de théologie puis de médecine aux États-Unis. De retour en Bulgarie en 1895, il se trouve à l'étroit dans le cadre rigide des institutions et des dogmes de l'Église orthodoxe. Dès l'année 1900, il donne des conférences publiques qui insufflent une vie nouvelle aux doctrines chrétiennes traditionnelles. Aidé d'un groupe de disciples, il organise des congrès et, peu à peu, son mouvement devient connu dans toute l'Europe.
Peter Deunov
En 1937, aux approches du deuxième conflit mondial, pressentant que les troubles politiques entraîneront l'interdiction de toute association de caractère spirituel en Bulgarie, Peter Deunov envoie un de ses disciples, Mikhaël Aïvanhov, en France pour préserver cet enseignement, le propager et le développer.
La Fraternité en Bulgarie
Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986), poursuit ce travail en donnant des conférences publiques en France et dans la plupart des pays d'Europe, puis d'Amérique du Nord. Un siècle plus tard, cet enseignement s’étend sur tous les continents soit dans plus d’une trentaine de pays, dont officiellement au Canada depuis 1982. Ses conférences, d'abord sténographiées ont été dès 1960 enregistrées sur bandes magnétiques, puis en vidéocassettes. Depuis 1972, les Éditions Prosveta diffusent dans différentes collections, livres et brochures – traduits dans une trentaine de langues –CDs et DVDs sous-titrés.
Frère Mikhaël, 1942
Fraternité Blanche Universelle
La Fraternité Blanche Universelle s'est organisée en associations sans but lucratif dans plus de 30 pays répartis sur les cinq continents. 
Dans ces pays, pour permettre une découverte, une compréhension et une mise en pratique de cet enseignement, des rencontres hebdomadaires et des congrès sont régulièrement organisés dans les centres des associations. A celui qui désire y participer, aucune question n'est posée concernant son appartenance sociale, intellectuelle, politique ou religieuse. Il lui est seulement demandé d’approfondir cet enseignement pour apprendre à vivre fraternellement. Il lui est cependant conseillé de lire les livres déjà publiés qui répondent, dans une large mesure, aux principales questions actuelles que peut se poser l'être humain. Aucun rite n'accompagne les rencontres fraternelles et aucun «grade» n'établit de hiérarchie dans la collectivité.
Les activités des centres fraternels sont «ouvertes» et n'ont aucun caractère communautaire, chacun poursuivant ses activités professionnelles et familiales. Pendant les congrès, l'organisation est cependant adaptée pour permettre la mise en pratique de certains exercices collectifs. Une journée fraternelle peut se résumer ainsi: prières et méditations en commun, exercices de gymnastique, repas végétariens pris en silence, chant choral, audition de conférences enregistrées d'Omraam Mikhaël Aïvanhov. À quoi on peut ajouter la préparation des repas, l'entretien des locaux, le jardinage, les activités artistiques etc.
Au printemps et en été, par beau temps, les journées commencent au lever du soleil, moment privilégié pour la réflexion, la méditation et la prière. Et le week-end, la Fraternité se réunit sur une pelouse pour exécuter la Paneurythmie, une danse harmonique dont Peter Deunov a composé la musique et indiqué les mouvements, d'une grande simplicité.
La Paneurythmie